Le référencement (SEO) révisé : le trafic au-delà des moteurs de recherche!

Google sait tout...mais moins que mon mariAlors que mon dernier article abordait la notion du marketing omnicaux (omnichannel marketing) et la notion de relaction, celui-ci regarde l’impact du phénomène omnicanal sur le référencement naturel (SE0). Disons d’emblée que l’acronyme SEO est déjà en train de se modifier parmi les érudits du référencement. Ainsi peut-on lire de plus en plus, Search Engine Everywhere Optimization. C’est tout à fait logique avec cette réalité qui nous permet d’être sur de multiples canaux en même temps. D’ailleurs, nous sommes maintenant tellement habitués de poser des questions à nos amis sur Facebook, LinkedIn, Twitter ou ailleurs que nous allons de moins en moins sur les moteurs de recherche. Lentement, mais sûrement, nous puisons nos réponses dans le savoir collectif de nos réseaux. Bien sûr que les moteurs de recherche fonctionnent toujours, Google attirant à lui seul plus de 80 % des recherches mondiales. Nous avons même un nouveau verbe « Googueler » qui fait partie de notre culture moderne. D’ailleurs lorsque les blagues gagnent le public en général, nous pouvons dire que c’est maintenant aussi normal que manger. (J’ai mis une photo qui illustre ce phénomène… la blague originale se lit un peu différemment, je vous laisse deviner ;-). J’ai moi-même fait des Google search dans l’océan durant mes vacances lorsque mon amie a confondu le mot gogle et Google pour mettre les lunettes de plongée en apnée… nous avons bien ri!

Des dédoublements de personnalité numérique : moteurs ou réseaux?

Comme je l’ai déjà abordé également, les moteurs de recherches veulent devenir des réseaux sociaux et vice versa. L’impact majeur est certainement de garder son auditoire captif et éviter qu’il ne quitte le réseau ou le moteur pour aller chercher ses réponses ailleurs. La bataille pour nous fournir des réponses est féroce. Tout le Calculatrice et convertisseur unité Googlemonde veut répondre à nos questions et toujours mieux. Hier, je cherche la grille horaire de « Un sur 2 », croyez-le ou non, Dieu Google m’a montré le résultat mathématique sur une calculatrice. Franchement, avouez que c’est hallucinant! Si vous cliquez sur le bouton « plus de détails », Google vous avise que vous pouvez utiliser la calculatrice et le convertisseur d’unités en inscrivant votre équation, en chiffres ou en lettres ou en tapant calculatrice. Lorsque je constate les efforts de Google pour répondre à nos questions, je comprend à quel point la guerre du savoir est critique. Chaque fois que vos yeux vont d’un réseau à l’autre, un moteur à l’autre, ce sont des millions de dollars en publicité qui se dépensent. Une panne de 30 minutes sur les serveurs d’Amazon et les pertes de publicités s’élèvent à 2 millions. La guerre pour votre savoir est donc la guerre pour le pouvoir de vous passer de la publicité.

Comprendre la valeur du trafic, c’est maîtriser le CVO (Customer Value Optimization)

Donc ce fameux SEO révisé nous invite à optimiser la recherche des possibles réponses partout par les portes du Web. Bien sûr que vous devez continuer à optimiser sur les moteurs de recherches, Sources de trafic Webnotamment Google, mais focaliser seulement sur cette porte est une grave erreur. En effet, si la majorité des médias sociaux génèrent des revenus publicitaires considérables, c’est parce que vous et moi, passons du temps et cliquons sur les publicités. Mais surtout, nous échangeons des informations qui sont dorénavant répertoriées pour présenter de la publicité contextuelle. Ce qui veut dire qu’avec Facebook, vous parlez de maigrir ou d’une diète à votre réseau et pouf! Voilà une publicité sur les diètes qui apparaît dans votre page. Gmail fait aussi la même chose, tout comme Twitter et LinkedIn. Donc, pour attirer du trafic, les compagnies doivent payer de plus en plus cher pour obtenir des « leads ». En fait, celle qui est prête à payer le plus gagne… c’est mathématique! Jeff Bezos dit que ses opportunités résident dans les marges bénéficiaires de ses compétiteurs. Parce qu’une fois que le client est entré dans sa chaîne de valeur, il sait quels sont les profits à tirer de chaque client. Il est donc prêt à payer plus pour s’accaparer les clients. Cette chaîne de valeur est en quelque sorte l’entonnoir de vente dans le Web. C’est de la vente organisée en marche militaire au quart de tour. Aucune magie, juste des arbres décisionnels exprimés en courriels automatisés. C’est tous ça et juste ça le SEO révisé, saisir les secrets du trafic et savoir tirer son épingle du jeu. C’est comprendre le CVO et gagner le pari du trafic qui convertit en « lead ».

Les secrets du Web passent par une stratégie de vente en ligne

Que ce soit intuitivement ou formellement, toutes les entreprises connaissent le coût d’acquisition d’un client par les voies traditionnelles. Ce qui surprend, c’est que la majorité d’entre elles soient incapables de déterminer la valeur d’un client sur le Web (une entreprise sur 8 au Québec a une boutique en ligne). En fait, disons, pour être plus précise, que vous payez en moyenne 100 $ pour acquérir un client en magasin ou ailleurs et que votre marge soit de 50%. Vous savez que pour couvrir le coût d’acquisition, vous devrez générer une vente minimale de 200 $. Rares sont les entreprises qui sont prêtes à payer un montant équivalent pour acquérir un client sur le Web. Pourtant, les facteurs de multiplication des revenus sont énormes en ventes croisées et en ventes complémentaires comme les abonnements ou les produits connexes. Les investissements en coût d’acquisition sont donc parfois timides et bien en deçà de la valeur potentielle. À l’autre extrême, certaines compagnies inondent les Web et font monter les enchères publicitaires, car elles visent les coups rapides et connaissent l’élasticité de leur marge. La réalité est justement que certaines sont 100% virtuelles et elles mènent le jeu. Les entreprises traditionnelles et tradigitales auraient tout avantage à établir une stratégie de vente en ligne avec des objectifs précis de coût d’acquisition et de résultats. Mettre de la publicité pour pour une offensive dans le but d’attirer des clients sur un site Internet non optimisé, c’est jeter de l’argent par les fenêtres. C’est justement ce que j’approfondis depuis quelque temps: la magie de la chaîne de valeur des clients via le Web et la mécanisation. Le Web est un monde fascinant et il faut en saisir le plein potentiel avant que d’autres le fassent à votre place!

Le sujet vous intéresse? Vous ne savez pas si vous pouvez vendre le produit ou service que vous détenez? C’est à cela que mon savoir est destiné, répondre à vos questions! Si vous souhaitez commencer à exploiter toutes les portes du Web, offrez-vous la sagesse et bénéficiez d’une offre limitée.

Bon SEO révisé…. !

 

Sylvie Bédard