Un phare dans le brouillard contre les algorithmes de l’ignorance!

Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que gouverner soit de plus en plus synonyme de dictature. Normal, car un moment donné, il faut bien que les « grosses couilles » mettent leur pied à terre et nous dictent la manière de se conduire… nous, pauvres citoyens, n’ayant aucune capacité à réfléchir. Et ceux qui osent réfléchir sont assurément gauchistes, révolutionnaires et fomenteurs de trouble dont certains mènent des combats dans le clan des complotistes.

Ouf! Vu comme ça, qui veut gouverner en ces temps troubles, où le monde est divisé comme jamais et où les modèles de démocratie sont incendiés par un président américain qui refuse de céder une victoire pourtant évidente. Un homme qui a mis le feu dans les certitudes des bien-pensants qui ont cru à tort que tous les présidents élus seraient sains d’esprit et agiraient de manière civilisée. Rions un peu. Nous devons urgemment élever le débat sur l’absolue nécessité de trouver un phare dans ce brouillard où la droite et la gauche n’ont jamais eu autant besoin d’un juste milieu.

La table est mise pour un nivelage vers le bas

En fait, j’ai fait l’apologie de la force de la mobilisation avec les médias sociaux dès les débuts de la grande toile du Web. J’ignorais toutefois qu’un jour nous serions tous aimantés à nos écrans comme des accrocs recherchant leurs doses de « high » continues, perdant peu à peu contact avec la réalité des autres autour de nous. La pandémie a planté le dernier clou dans le cercueil de notre sociabilité collective traditionnelle, nous laissant fort heureusement une certaine sociabilité virtuelle pour nous épargner une solitude déconcertante tout en permettant de nous brancher avec les autres.

Mais la sociabilité traditionnelle, vous savez celle où on peut regarder l’autre dans les yeux, le voir argumenter son point de vue, en discuter en voyant son faciès qui parle plus que ses mots et voir les autres spectateurs entrer dans l’arène à leur tour et tenter d’injecter un peu d’ouverture d’esprit aux esprits obtus. Oui, cette époque où le monde se parlait franchement semble être remplacée par le plan suprême du GAFAM de nous servir ad nauseam des publications qui nous confortent dans nos opinions. Vive les algorithmes conçus pour nous contrôler à peine subtilement et faire de nous, les vrais moutons d’un plan de manipulation écrit en grosses lettres lumineuses, mais auquel nous adhérons malgré tout bien volontairement. Des algorithmes complices de notre nivelage vers le bas.

En fait, Trump l’avait tellement bien compris en 2016, que Cambridge Analytica a réussi à manipuler les élections (oui, et c’est prouvé, ce n’est pas un mensonge trumpien, voir The Great Hack sur Netflix) avec la participation des Russes qui ont fait de cette élection, la plus manipulée de toute l’histoire des E.-U. Une élection qui a permis d’élire l’homme le plus dangereux de la planète aux côtés de la litanie de dictateurs modernes xénophobes, racistes, sexistes, homophobes, axés sur l’argent plutôt que l’humain, allergiques aux différences et intolérants aux opinions contraires aux leurs. Nous regardons les ravages de ces manipulations dont les conséquences n’ont pas fini de nous péter dans la figure. Le plus ironique c’est que l’usurpateur Trump crie à la fraude pour l’élection qu’il a clairement perdue. Nous pourrions presque en rire, si ce n’était pas à pleurer. L’usurpation et le détournement de langage sont dorénavant l’arme la plus dangereuse. Le champion de la maxime héritée des grecs : Diviser pour régner!

La vraie question maintenant est comment allons-nous apprendre de ces leçons collectives?

Une génération programmée pour suivre le flot

Je préviens que les propos qui suivront vont susciter de vives réactions selon votre génération. Mais je m’inquiète plus des chances que les générations qui devraient lire ceci soient à peu près nulles. Je vous partage donc des événements vécus récemment qui m’ont incité à écrire ce billet.

Une offensive prévue dans les médias sociaux m’a amené à échanger avec une talentueuse et ambitieuse jeune femme d’affaires, disons -+ 35 ans à qui mon client confiait la responsabilité de préparer les publications pour les différents réseaux sociaux sous mes recommandations. Des échanges sur le ton, le vocabulaire, la méthode, le choix des médias sociaux, etc. m’ont fait sursauter à quelques reprises. Probablement que ma vision aussi, à l’inverse, a fait sursauter. Vous savez ce moment où tu te dis, mais dans quel monde vivons-nous? La fracture numérique revue et corrigée aux habitudes profondément changées depuis la dernière décennie, particulièrement avec une génération qui n’a connu rien d’autres, ou presque, que le monde branché.

D’abord, en discutant de l’aspect de notre vie privée, j’ai vite compris que pour cette femme typique de sa génération, cette illusion de vie privée ne les empêche pas de dormir. C’est tout simplement naturel de donner son consentement non éclairé et ses données à qui veut bien les utiliser. Un signe évident que la lutte pour la protection de nos données personnelles risque ne pas aller très loin.

D’ailleurs, un article dans la Presse «  J’accepte (sans lire un mot)  » (sous la plume de Stéphanie Grammond) explique clairement que peu importe comment les lois se modifieront, nous serons toujours découragés de lire les accords de confidentialité proposés par lesdites applications ou logiciels. C’est tout simplement impossible de les lire. Une exposition virtuelle au Musée de la civilisation de Québec « La tête dans le nuage » soulève toutes ces questions éthiques et ironise sur notre nouvelle vie avec toute cette réalité virtuelle. Notamment avec une illustration des pages de consentement tapissées sur les murs de bas en haut pour démontrer le ridicule de tout ça. La palme revient à WhatsApp qui contient 20 129 mots à lire. Pour fins de comparaison, une page contient environs 500 mots… donc 40 pages à lire pour valider si nous souhaitons accepter ou refuser!!! Alors acceptons, sans lire un mot ou refusons l’application.

Je n’étais donc pas étonnée lorsque cette même représentante de sa génération a insisté pour qu’on réduise au minimum les textes, qu’on évite de faire un site Web avec du contenu qu’elle juge inutile, et de nous rappeler que le monde carbure au « slang » et aux raccourcis verbaux, à l’allergie des mots qui sonnent trop « corpo » et que personne ne lit. Voilà, c’est dit. Bah! Ce n’est pas comme si je nous apprenais quelque chose ici, mais vous allez comprendre avec le prochain point.

À l’heure où comprendre et lire n’a jamais été aussi important

Si vous me lisez encore, vous avez sûrement déjà lu quelques-uns de mes billets que j’ai écrits depuis 2007. Vous connaissez mon allergie aux mensonges rassurants plutôt qu’aux vérités qui dérangent. Vous connaissez aussi mon irritation grandissante et ma rage contre les complotistes et les hurluberlus tels que le clown du sud qui font de l’escroquerie intellectuelle à chaque occasion. Ces mêmes incapables qui n’ont pas assez de jugement pour faire la part des choses et qui piétinent la vérité à coups de pied dans le popotin dans le but évident de manipuler l’opinion publique et ainsi créer un chaos qui sert leurs propos et leurs intérêts.

J’ai peu de respect pour ceux qui se disent critiques et éveillés et qui confondent contester ce qui ne correspond pas à leurs croyances avec se renseigner dans l’ouverture sur ce qui constitue une analyse des faits objectifs.

Ici, je souhaite simplement rappeler que la manipulation des faits et des vérités consensuelles et reconnues par l’ensemble des spécialistes, experts, enquêteurs, scientifiques et autres sages de ce monde ne pèsent pas lourd dans la balance de l’ignorance si nous ne prenons pas le temps de nous questionner objectivement. Nous sommes maintenant à l’ère de la lecture en gros titres, en vidéos éditées à la sauce du jour et décontextualisées. Et si ces informations, vraies ou fausses, confortent notre position, et bien voilà, nul besoin de lire ou de valider les sources, nous avons nos réponses. Il n’y a donc pas de dissonance cognitive. En termes simples : bingo, c’est exactement ce que je pensais, donc c’est vrai!

Le cri d’alarme de Barack Obama bien étayé dans son nouveau livre sur les dérives de la démocratie rejoint mes inquiétudes. L’heure est grave. Les algorithmes gèrent dorénavant la démocratie. Les jeunes ne lisent plus, et les plus vieux non plus à vrai dire. Nos données personnelles trainent sur la place publique un peu comme des sous-vêtements personnels dans le milieu du salon (image pour dire qu’on se fout de notre pudeur et notre intimité).

Paradoxalement, plusieurs jeunes et plus vieux sont 100% convaincus que la planète meurt à petit feu et qu’il faut la sauver. Déjà, une autre catégorie de jeunes qui lisent plus que les grands titres j’imagine. Les climatosceptiques sont convaincus du contraire, ils lisent d’autres grands titres. Les journalistes sont accusés d’être partiaux et aussi superficiels que ceux qui les accusent. Les gens doutent de tout : des gouvernements, des scientifiques, des médias, du GAFAM, de la police, des fonctionnaires, de leurs pairs… Bref! Le bordel et le chaos se sont installés dans nos points de référence communs.

Comment pourrions-nous discuter si nous remettions en cause l’alphabet, la géométrie, la chimie, les mathématiques, l’algèbre et tout ce qui nous permet de se référer ensemble à des ancrages consensuels? Bon, ici les exemples soulèvent simplement que nous pourrions ne plus avoir de système monétaire si nous commencions à remettre les mathématiques en cause, ni se parler si nous n’étions pas sur des dictionnaires de langue commune. Sérieusement, c’est où la limite dans les âneries que nous pouvons supporter avec les faits alternatifs? Il nous faut des bases communes sinon, les anarchistes auront quoi à proposer comme alternative?

Oui notre système est malade

Trop de corruption, d’abus de pouvoir, de laxisme et de complaisance dans les médias, de mauvaise gestion avec les deniers publics, de lobbying aux profits des multinationales qui retardent les décisions environnementales, le GAFAM qui dérive jour après jour l’économie à leur entière disposition, les pharmaceutiques qui ont tous intérêts à être les premiers à trouver des remèdes ou des vaccins, aux politiciens qui se permettent de parler des deux coins de la bouche, des télécoms qui nous imposent leur vision du monde connecté à la 5G sans que nous ayons validé les impacts sur la santé et j’arrête ici.

Il n’est donc pas étonnant que nous soyons collectivement cyniques, pour plusieurs, trop d’ailleurs, au bord du désespoir. Dans un tel état d’esprit motivé par la peur, les colporteurs de fausses nouvelles ont de beaux jours. Ils nourrissent les peurs par une abondance de balivernes censées les conforter dans leurs délires et désespoirs. Ils savent très bien que les gens ne lisent plus, ne font pas de recherches (du moins ailleurs que sur leur fil de Facebook géré par les algorithmes de l’ignorance). Qui peut les blâmer, il faut ventiler faute d’agir intelligemment sur un problème et sur nos peurs. Il faut des coupables et les fausses nouvelles en trouvent treize à la douzaine. Il faut un ennemi commun faute de se trouver des alliés collaboratifs. Tout ça sous l’œil attentif des robots semeurs de zizanie qui sont programmés pour formatter nos esprits.

Un récent pseudo documentaire Hold Up (format documentaire, mais pas la rigueur) a été retiré de Vimeo. D’ailleurs le retrait a renforcé la théorie conspirationniste de ceux qui croient à la véracité de son contenu. Une démonstration ma foi fort convaincante que nous sommes les idiots de cette pandémie si nous gobons son contenu.

Pourtant, j’ai vu une vidéo qui décortique très intelligemment ce « documenteur » et comment finalement ceux qui croient à tort que leur théorie du complot est juste, devienne finalement les victimes d’une supercherie qui visait simplement à profiter d’une situation. Ça m’a soulagé de voir cette vidéo qui nous traite en gens intelligents. Il y a encore des gens sensés pour qui la vérité a de l’importance et qui osent se battre pour faire triompher l’esprit critique. Et attention ici, il faut l’écouter pour comprendre justement ce que j’essaie de dire depuis très longtemps. C’est très certainement une vidéo que j’aurais aimé produire. Les recommandations donnent espoir que nous sommes plusieurs à lutter contre le cynisme.

Ce jeune homme donne aussi espoir que tous les jeunes ne prennent pas de mauvais raccourcis. Il décortique un à un les énoncés et les tactiques du « documenteur ». Vous comprendrez pourquoi ledit film a remporté autant d’attention depuis sa sortie. Il a été monté ainsi. Une forme d’hypnose bien ficelée dont les algorithmes de l’ignorance s’inspirent. Comme Trump sait si bien le faire en répétant toujours la même chose depuis des mois, avant même l’élection.

Il avait préparé le cadre mental de ses fans : les élections seront truquées si je perds et si je gagne, les élections auront été 100% sécuritaires. Donc, évidemment les élections sont truquées depuis le 4 novembre, le message est clair et répété. De quoi finir par en douter, faute d’y croire. Le génie du mal à son meilleur, faut-il l’admettre. Donc, c’est comme ça que la dérive s’installe. Lorsque les menteurs, manipulateurs et autres espèces d’humains profiteurs et indignes se mettent au service de leur propre vérité et que les algorithmes déversent ce flot de stupidités dans nos fils de publications. Il y a bien quelques efforts pour empêcher ça, mais les censures alimentent la colère des fomenteurs de trouble.

crédibilité-vérité

Comment allons-nous continuer à vivre ainsi, si nous doutons de tout, et que nous ne prenons jamais le temps de nous poser des questions et surtout de valider les possibles réponses de sources crédibles et variées? Nous manquons de balises et de leadership. Il suffit qu’un toupet orange parle fort et dise des mensonges qui rassurent pour obtenir l’attention. Une large part de la population aime les hommes forts et virils qui ont l’air solides. Je me demandais si ce profil d’homme de caverne pouvait exister et obtenir autant d’adeptes sans les médias sociaux, ou asociaux pour être exact?

La démocratie à visages découverts SVP

Mais avez-vous remarqué que ceux qui critiquent le plus de manière violente dans les médias sociaux sont souvent des profils avec de faux noms souvent stupides, de fausses photos, et des illettrés. Je me fais un devoir de lire les commentaires au bas des articles qui suscitent des réactions. Ouf! Ça ne vole pas haut. Nous pouvons nous demander avec raison comment des humains peuvent en insulter d’autres avec des idées littéralement de bas étages sans civisme. Qu’apprenons-nous à nos enfants?

La pandémie créée de la détresse, il ne faut pas en douter. Mais ma lecture de la situation ne date pas du mois de mars, elle s’accentue dans ses travers à vrai dire. Nous sommes divisés sur tout. Nous sommes polarisés sur des débats variés. Les Américains nous montrent un certain reflet de notre réalité. Chez nous, nous nous offusquons d’utiliser certains mots du dictionnaire comme le mot qui commence par « N » dorénavant banni des classes, des livres et des médias. Nous faisons un plat avec des peccadilles comme des gorges chaudes sur de grands enjeux de société (laïcité, racisme systémique, etc.). Nous osons croire avec raison que la démocratie a une valeur et que les débats de société ont une raison d’être. Nous nous tenons debout pour nos convictions dans le respect, sauf exception.

Mais il faut admettre que si nos gouvernements ne s’entendent pas sur la définition de la liberté d’expression, il ne faut pas s’étonner non plus que les citoyens ne s’entendent pas sur un concept aussi fondamental dans un pays démocratique et libre. Heureusement, il me semble que collectivement que nous ayons un peu plus de respect pour la science, les faits et les opinions divergentes. Nos gouvernements font leur possible et nous ne pouvons pas tous être d’accord, mais aimeriez-vous vivre ailleurs? Je pense sincèrement qu’ils agissent au mieux des connaissances et des enjeux.

Alors, je vous invite à développer à chaque occasion votre esprit critique. Pas l’esprit du gérant d’estrade, du contestataire, du paranoïaque, du complotiste ou autres postures mentales qui dégradent notre mobilisation collective et nos démocraties. Lisez, renseignez-vous, parlez avec les vôtres, discutez, posez des questions, faites-vous une opinion à partir de plusieurs sources et faits. Surtout évitez les raccourcis qui confortent vos doutes simplement parce que les algorithmes de Facebook vous ont servi sur un plateau d’argent une publication qui justement répond adéquatement à vos doutes. Les doutes devraient être placés là où vous n’avez aucun effort à faire pour les effacer. Et de grâce, enseigner à vos enfants à se poser des questions, même si vous ne pouvez pas y répondre. Cherchez alors les réponses ensemble.

Bon, voilà, j’ai contribué à ma façon à combattre les intox comme nous appelons les « fakes news ». Imaginez les Américains qui n’écoutent que les médias d’extrême droite et qui sont aspergés de publications dans les médias sociaux d’extrême droite? Nous comprenons pourquoi, ils ne pourront jamais comprendre qu’un autre monde existe autour d’eux.

Rappelez-vous que la pandémie transforme notre paysage économique, démocratique, et humanitaire. Il est temps de faire la part des choses plus que jamais. Nous sommes tous à bout, écœurés comme ce n’est pas possible, mais nous avons besoin plus que jamais d’apprendre à lire, se renseigner, échanger, discuter, écouter surtout dans une civilité exemplaire. La dernière chose dont nous avons besoin est l’anarchie, le chaos et la violence qui pourraient en découler. En fait, nous avons besoin plus que jamais de créer des ponts, des fondations communes et cesser de tourner le regard. Dénoncer les publications haineuses, diffamatoires et mensongères selon les faits reconnus.

Mobilisons-nous pour le bien de l’avenir de l’humanité!

Blogue La Présence des idées

14 commentaires sur « Un phare dans le brouillard contre les algorithmes de l’ignorance! »

  1. Il faut que ce message soit lu et entendu sur une plus large plage, Bravo tu es éclairante, dommage pour les analphabètes.
    Bonne journée très inspirante et fiers de toi……..

  2. Bonjour. Enseignant la communication digitale et le marketing projectif dans des universités françaises, je viens de découvrir votre livre sur le nouveau P et j’ai cherché à en savoir plus sur vos conférences. J’apprécie particulièrement votre vision des choses et la façon de les exprimer d’autant que je partage votre point de vue et que vos livres et travaux confirment des choses auxquelles j’adhère totalement mais que j’ai du mal à partager avec d’autres confrères (l’enseignement du webmarketing et du marketing en général en France est à mon sens assez « archaïque et poussiéreux » !). Je souhaitais juste vous en faire part et vous dire que j’aavsi beaucoup apprécié votre livre que je vais me procurer de retour chez moi (je l’avais trouvé dans une bibliothèque de Trois-Rivières où je vais régulièrement chercher des ouvrages professionnels pour construire mes cours). Très bonne année. phpoutonnet@gmail.com

      1. Je vous remercie pour votre proposition Sylvie, ce sera avec plaisir. J’ai récemment parlé de votre livre à un de mes collègues spécialisé dans la communication marketing et nous avons échangé sur ce fameux P de présence. J’espère vous retrouver sur Linkedin. Très bonne soirée. Philippe

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