Entre la tyrannie de Facebook et Google, une nouvelle maladie est née : la nomophobie!

nomophobe ou nomophobie

Après 175 articles publiés, j’ai parfois l’impression d’être dans le jour de la marmotte (Film culte du même nom) entre les visions du futur que j’imagine et la réalité qui me prouve que j’avais vu juste. La dernière de ces visions en lice : la nomophobie. Vous avez peut-être entendu parler de la nomophobie (no mobile phobia) ou cette peur d’être privé de son téléphone mobile? Sinon, je peux vous dire que cela fait un moment que j’en parle, sans pour autant lui avoir donné un nom officiel. Je parle justement d’une forte dépendance, telle une drogue dure en parlant du iPhone dans cet article de 6 juin 2010. Fait intéressant, nous avons maintenant des données qui prouvent ce phénomène inquiétant. Ainsi au départ, avant l’arrivée des téléphones intelligents, il y avait déjà un phénomène d’angoisse à l’idée de perdre son cellulaire. Maintenant, c’est l’apogée de l’angoisse. Le groupe le plus touché? Les jeunes de 18 à 24 ans, dont plus de 75% se sentiraient très angoissés s’ils étaient sans téléphone pendant plus de 24 heures. J’ai ri à la lecture de cette statistique, car je dirais, 24 minutes tout au plus.

Des jeunes qui construisent les fondements d’une société robotisée!

Au souper de Pâques, une jeune de 26 ans qui était là pour passer un moment avec sa famille, a passé tout son temps à texter à son chum, à côté de nous. Elle était avec nous, il ne faut pas en douter, mais il y avait une personne de plus que personne ne voyait. Mais, le summum, c’est lorsque j’ai réalisé le lendemain, qu’elle avait mis un commentaire sur page Facebook pendant que nous étions là avec elle. Elle a senti le besoin de dire à tous ses amis son état d’âme en direct. Wow! Voilà une génération dites de pouces qui n’ont pas les pouces dans les poches! À notre époque, nous parlions de langue dans notre poche, mais c’est révolu! Ainsi, tout est à un pouce près… les anecdotes pullulent à ce sujet. Ainsi, en famille ou en groupe, on cherche une réponse et hop! Un « ti coup de pouce » et nous voilà sur notre Dieu Google à chercher la réponse. Nous sommes à créer une génération qui vénère Facebook et Google et à en juger par les acquisitions des deux dieux du Net, nous pourrions bien les voir contrôler bien des vies dans un avenir très présent. Face à la croissance de Pinterest dont je vous ai parlé, Facebook réplique en achetant Instagram….Humm! Faites vos paris sur Pinterest maintenant!

La tyrannie de qui et de quoi au juste ?

En fait, il faut évoluer sur les médias sociaux pour comprendre que nous sommes tous les marionnettes d’une nouvelle ère de tyrannie virtuelle qui commence à être plus que réelle. Mais, nous avançons collectivement vers l’avant et il n’y a plus de « reculons ». Chaque changement de Facebook ou de Google, nous rappellent que nous sommes dépendants de leurs visions. Nous grognons un peu et ils ajustent quelques règles de confidentialité, mais au-delà de cela, ils dictent tout. Le changement récent de Facebook et sa nouvelle présentation chronologique appelée « Timeline » est selon eux, une merveille. Selon moi, un casse-tête dont nous n’avions pas besoin. Maintenant, il faut gérer les pages commerciales avec un regard différent et nos pages personnelles avec une conscience que nous exposons notre vie tel un livre d’histoire. Une façon détournée de Facebook de garder vos données… On peut même imaginer qu’un jour, votre Timeline soit en boucle continue sur un ordi placé sur votre petite table funéraire en souvenir de votre vie…virtuelle et réelle! Ce qu’il faut comprendre de tous ces changements, c’est que les maîtres du social souhaitent vous inciter à partager vos photos et autres médias enrichis. Instagram en est une preuve supplémentaire et les changements apportés à Facebook aussi. Il faut donc penser à être plus percutant avec vos images, car elles sont plus visitées que les textes. C’est donc la tyrannie du média enrichi qui s’ajoute à la gestion des médias sociaux.

Je vous invite à remplir le petit sondage que j’avais fait en 2010 et qui est plus que jamais d’actualité. Je continue de penser que nous avons de belles opportunités avec les médias sociaux, mais il faut toujours garder notre jugement. Je l’avoue je souffre de nomophobie aigüe. Mais, je peux vivre sans Facebook et les médias sociaux assez longtemps. À chaque absence, je tends à les apprécier pour ce qu’ils sont : une manière de passer du temps…lorsque l’on a du temps pour le faire!

Êtes-vous nomophobe?

PS Si vous souhaitez comprendre les changements de Facebook, je peux guider votre entreprise.

Sylvie Bédard

11 commentaires sur « Entre la tyrannie de Facebook et Google, une nouvelle maladie est née : la nomophobie! »

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