L’économie 3.0 et le Web 3.0 : le futur composé…de technologies!

Depuis un bon moment, je lis et entend parler du Web 3.0. Ironiquement, alors que la majorité ignore encore ce qu’est le Web 2.0, nous allons toutefois vers la prochaine évolution du Web. En fait, pour certains, nous y sommes déjà, mais ne le dites surtout pas à personne. Ce billet est donc inspiré d’une réflexion qu’a suscitée un article de la Presse sur l’économie 3.0. J’avoue que ma curiosité fut piquée à vif, car le terme 3.0 accolé à économie résonnait bizarrement étant donné que je ne connaissais pas l’économie 2.0, pas plus que l’économie 1.0 par ailleurs. Avais-je dormi pendant si longtemps? Où étais-je?

3.0 c’est le futur du Web… et de l’économie!

Alors en grande curieuse que je suis, j’ai fait moult recherches afin de comprendre tous ces termes qui se bousculent comme des « buzzwords » dans la plume ou la bouche de qui veut bien vous impressionner un tantinet. Une première constatation, nous sommes en pleine futurologie puisque tout est spéculatif. J’aimerais dire que nous sommes en prospective, mais ici encore, il faudrait avoir la certitude que nous préparerons aujourd’hui à demain. Or, sur ce point, rien de moins sûr. J’ai vu des prédictions d’un Web 3.0 sémantique, tel un Web intuitif qui permettrait de lier des objets, des mots, des habitudes de navigation et de multiples données pour nous donner des réponses de plus en plus sur mesure. Notion complexe pour ceux qui commence à peine à comprendre la notion d’interactivité du Web 2.0, mais qui n’en fait pas moins une prédiction valable et tangible puisque c’est déjà réel.

L’autre définition du Web 3.0 désigne un Web libre, anonyme et « hactiviste ». Oui, vous avez bien lu, contraction de « hacker » et activiste, l’ hactivisme se définit comme la capacité donnée aux communautés du web 2.0 de se regrouper et d’agir ensemble en utilisant des méthodes autrefois réservées aux hackers. Une presque histoire de casseroles à la sauce Anonymous!

Il y a aussi celle du Web 3.0 en 3D que j’aime bien! Parce que cette 3ème dimension colle bien avec le mot 3.0 et en plus, elle se définit par la réalité augmentée bien amorcée et cette notion de Web ominiprésent sans même le besoin d’un ordinateur. Elle inclut le « cloud », le mobile et tout ce qui touche l’accessibilité universelle. Nous pouvons y inclure la notion d’objet connecté également. Enfin, vous avez une petite idée de cette prédiction futuro-réaliste dans cet article inspiré de la conférence avec le Dr. Michio Kaku.

L’économie 3.0 ou le retour du balancier?

Après avoir vu tant d’industries disparaître avec l’arrivée des technologies et même des régions industrielles complètes s’évaporer tel le village fantôme de Val-Jalbert, il semble que nous ayons tout lieu de croire au phœnix de l’économie oubliée. Ainsi, il semble renaître des cendres, le meilleur de chacune de ces industries sacrifiées au profit des pixels, et nous parlons ici du génie humain. Nous pouvons détruire le gagne-pain d’un travailleur, mais certainement pas l’envie de manger du pain. La nécessité étant la mère de l’invention, nous assistons à une véritable révolution économique dans un marché en transformation. Des travailleurs aux talents multiples, abandonnés comme des vieilles serviettes usées, sans travail et sans buts, se transforment peu à peu, en pépinière d’invention au profit de leur collectivité. Qualifiée de naissance d’une nouvelle forme d’organisation sociale, la revitalisation des zones désindustrialisées (identifiées comme l’économie 2.0, l’économie 1.0 référant à l’économie agraire) passe dorénavant par l’utilisation des technologies au profit des « patenteux » et des esprits créatifs qui rivalisent de génie afin de cultiver un nouveau terroir d’espoir dans leur communauté. Les usines désaffectées peuvent ainsi devenir un autre lieu de productivité contrôlé par les citoyens. Détroit est un bon exemple, mais partout dans le monde, le mouvement suit son cours. D’ailleurs, un événement aura lieu ici à Montréal le 25 et 26 août, le Maker Faire, qui rassemble ces espoirs régionaux pour un échange d’idée. En fait, c’est la revanche du « DIY » ou le « Fais-le toi-même » qui redonne le cœur à l’invention grâce aux moyens technologiques. L’économie 3.0 passe donc par les clochers et les silos afin de brancher tous les citoyens du monde. Parlez-en aux maires des petites municipalités. D’ailleurs, toute la notion d’écohérence transcende cette philosophie et à quelques semaines des élections, je rappelle à votre mémoire cet article qui parle d’un rêve pour le Québec.

1 – 2 – 3.0, partez! L’avenir c’est maintenant!

Je dirais que le Web 3.0 va permettre la réconciliation du high tech avec le high touch, tout comme l’économie 3.0 va permettre de rétablir le balancier de l’économie entre reconnectant les humains avec le sens de leur production. Il est difficile de faire des omelettes sans casser des œufs et l’économie mondiale reflète bien ce dilemme de la transition des modèles 2.0 à 3.0. Il faut donc des inventeurs, des visionnaires, des esprits pragmatiques, mais surtout des leaders pour donner une direction et maintenir le cap. Quel que soit le numéro où vous êtes arrêté, 1-2-3.0 partez! Vous êtes l’avenir et c’est maintenant qu’il faut agir! Ma façon à moi d’agir est de continuer à promouvoir l’entrepreneuriat via le CEFQ qui continue ses formations dès l’automne. Un projet vous tient à coeur? Passer à l’action comme des centaines de nouveaux entrepreneurs l’ont fait et passer à l’entreprise 3.0!

Surtout n’oubliez pas que nous faisons tous partis de l’équation, peu importe notre opinion, c’est l’action qui crée le changement! Donc, c’est vous qui définirez ce que sera l’économie et le Web 3.0!

Bonne fin d’été… et partagez vos visions…j’adore!

Sylvie Bédard

6 commentaires sur « L’économie 3.0 et le Web 3.0 : le futur composé…de technologies! »

  1. Le Web 3.0 est un web sémantique ou « web of data » du W3C, ce n’est pas une évolution du 2.0 c’est une toute autre technologie basée sur les dialogues rendus possibles entre machines via les standards RDF, OWL, SPARQL. Il y a toute une économie 3.0 à bâtir, d’un côté pour fournir la data de l’autre pour l’exploiter (smartphone, tablets, TV, etc.) avec association de fonctions intégrées dans le device (type utilisation du GPS pour geolocalisation des services, reconnaissance via la caméra etc.).

    1. Dr K.?

      Voilà un exemple éloquent de la notion floue entourant le Web 3.0, chacun y voit une définition selon leur champ d’expertise. Mais celle que vous proposez confirme le Web Sémantique.

      Merci de participer!

  2. Reblogged this on Relayeur d'avenir and commented:
    De nombreuses variantes existent autour du web 3.0, toutefois, j’ai fortement apprécié le post de Sylvie Bedard qui expose, au travers de ses recherches sur le web 3.0, les constantes qui permettent de donner une approche de ce nouveau terme à la mode.

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