Une occasion unique de se réinventer et rebondir!

Bien malin qui peut prédire à quand la fin de la crise sanitaire, et encore plus malin celui ou celle qui peut prédire les conséquences concrètes de cette crise économique, financière et celles de l’État en particulier qui puisent ses fonds dans nos poches. D’autant que chacun y va de ses prédictions qui oscillent entre apocalypse et lunettes roses. Comment s’y retrouver dans ce chaos innommable qui mobilise toutes les ressources disponibles à combattre l’ennemi commun le plus coriace jamais rencontré dans notre réalité locale. Un ennemi emprunté à nos partenaires économiques « irresponsables » qui ont plongé le monde dans une situation dangereuse à tous points de vue. Un virus qu’on découvre et dont la pandémie laissera une méga cicatrice dans notre psyché collective.

Une chaise musicale aussi brusque qu’imprévue

L’image que j’aie en tête depuis quelques jours, c’est celle du jeu de la chaise musicale. L’arrivée du virus chez nous a eu le même effet que la dernière note de la musique qui s’arrête et nous force à prendre la 1re chaise que notre fessier rencontre afin de ne pas tomber entre deux chaises. Tout le monde connaît ce jeu?

Enfin, disons que certains d’entre nous sont très heureux de la chaise sur laquelle ils ont atterri, d’autres sont assis inconfortablement sur le bord de leur chaise et d’autres n’ont carrément pas de chaises. Ici, j’inclus autant les individus que les entreprises. Et après la perception d’une grande pause collective, commence déjà les scénarios d’horreur devant la hausse des morts, du matériel manquant dans les hôpitaux et du « après ». Une situation hyper angoissante pour ceux qui ne travaillent pas, mais pour ceux qui travaillent encore plus, parce que les salaires ne protègent pas du virus. Bref! Pour chacun de nous, la chaise, ou l’absence de chaise apporte son lot d’inconfort. À chacun son angoisse semble-t-il. Pour certains, c’est l’anxiété bien concrète de la mort et pour d’autres c’est la perspective d’une agonie économique et de jours sombres devant. Bref! Ça va mal aller…avant de bien aller!

L’expérience du passé n’est pas garante de l’avenir

En temps normal, on dit souvent que le passé est garant de l’avenir, mais ici, non seulement je ne suis pas sûre, mais j’espère que non. Vous avez bien lu. Je m’explique. D’abord, la majorité est d’accord pour dire que le « avant » n’était pas une option viable à long terme pour la santé de la planète et l’avenir de l’espèce humaine. Oui, notre économie allait super bien et certains en profitaient largement pendant que d’autres mouraient ou agonisaient sous le poids du GAFAM et ses émules. Nous étions déjà dans une haute turbulence dans de nombreux secteurs de l’économie. Nous avions déjà une pression énorme avec l’urgence climatique. Une situation de crise humanitaire existait déjà dans de nombreux pays en Europe notamment.

En fait, à l’image des États-Unis, la planète était déjà divisée en deux clans : les républicains et les démocrates ou la droite et la gauche. Or, il s’avère que dans des moments comme ceux que nous vivons, il faut être un centre. Il faut de la rigueur à tous les étages de notre édifice collectif. C’est le temps des vrais leaders lorsque les fondations tremblent. Mais les leaders sont humains aussi. Piloter dans la tempête n’est pas un exercice courant, du moins pas dans une tempête d’une telle envergure. Pendant que les leaders se grattent la tête 10 fois chacun de nous se la gratte une fois. Être un chef d’entreprise, d’État, de famille, c’est se poser des questions en général plus que les autres, mais en ces temps de crise, les questions sont sans réponse 9 fois sur 10. Brouillard total. Mais ça, vous le savez, je n’apporte rien de plus à la situation chaotique actuelle. Mais, pour la prochaine partie de cet article, nous devions être tous sur le même diapason pour bien comprendre la suite.

S’adapter : petit guide de survie pour la prochaine année

Pour la majorité des entreprises, la croissance est un objectif utopique pour la prochaine année sinon plus. Certains ont des ventes gonflées par la panique actuelle, d’autres par leur type de produits/services et feront des affaires d’or pour un très long moment. Les gouvernements ont mis en place des programmes d’aide aux entreprises pour passer à travers la tempête, mais survivre est une chose relativement facile ou du moins probable, mais rebondir en est une autre. Ceux qui croient que le futur sera une simple suite linéaire du passé font une grave erreur. D’autant que les diachylons offerts par les gouvernements ne tiendront pas longtemps. Il faut s’adapter et profiter de cette occasion pour oser se redéfinir. C’est non seulement nécessaire, mais impératif pour la prochaine décennie. D’autant plus que tous vos clients et employés non seulement comprendront, mais ils s’attendent à ça. C’est un classique, mais son application est nécessaire plus que jamais: « Si la vie t’envoie des citrons, fait de la limonade! »

Voici quelques pistes de réflexion à amorcer :

Quel est votre secteur d’activité (employé/employeur)?

    1. Si vous êtes un service essentiel, la crise a une autre saveur, on pourrait dire qu’à court terme vous êtes à l’abri, même si plus à risque pour votre santé. Je ne parle ici des fonctionnaires qui vont travailler comme jamais vu que la main de l’État est requise.
    2. Si vous êtes local, vert et en ligne, vous avez des jours heureux devant vous. Vous risquez de vous retrouver dans une vague de sympathie et quoique ce message est sous-jacent depuis longtemps, avec la crise, le dernier pieu est enfoncé. Exit les étrangers qui viennent prendre nos emplois, et nos profits. C’est le repli sur soi que prône Donald Trump notamment qui va arriver comme un tsunami sur nous. Quelle belle excuse, et enfin quelle belle opportunité pour les gagnants de la loterie « achetons Québec ». Ça prenait une crise pour réaliser tout ça? Ici un plan proposé dans La Presse qui pourrait faire des petits.
    3. Si vous êtes un service non essentiel, vous devez d’abord évaluer la demande pour vos produits/services pour le « après ». Si vous vous retrouvez dans la liste ici, j’ai bon espoir pour votre entreprise aussi. À l’instar des meilleures techniques pour définir votre positionnement unique ou votre océan bleu, Il suffira d’adapter l’offre à la réalité de votre clientèle et vous assurer d’une offre efficiente en ligne. J’ai listé ici des verbes d’action, puisque dans les processus d’achat, il doit y avoir une motivation :
      • Soigner
      • Nourrir
      • Éduquer
      • Divertir
      • Transporter
      • Embellir
      • Guider
      • Protéger
      • Faciliter (épargner du temps)
      • Gérer (argent, ou autre)
      • Aider
      • Motiver
      • Informatiser
      • Etc.

4. Si vous êtes un plaisir accessible (à petits prix), vous pouvez penser que les gens auront grandement besoin de se changer les idées de façon sécuritaire dès que les finances seront revenues au quasi normal. Maintenez les ressources disponibles, mais n’allez pas trop vite si la crise s’amenuise. La confiance prendra du temps à revenir.

5. Si vous êtes un très grand luxe, il est possible que la réaction des plus riches soit ne pas remettre à demain leur confort et leurs plaisirs ayant eu peur de mourir ou ayant perdu des personnes proches et plus âgées. Une urgence de vivre dans un nouvel état d’esprit.

6. Si vous êtes dans l’industrie touristique, le voyage d’affaires, ou de plaisance, là, j’ai du mal à imaginer que nous revenions à nos habitudes avant longtemps. Je pense que les petits pays qui vivent du tourisme seront gravement affectés aussi. Mais avec les trous dans le budget et la crainte du virus, les voyages internationaux attendront, comme les voyages au sud de la frontière.

7. Si vous êtes dans le domaine de la rénovation, je pense que nous aurons le même genre de boom qu’après la crise financière de 2008. Au lieu d’acheter des maisons, les gens rénovaient. Donc, par ricochet, la vente de maisons sera au ralenti, c’est à prévoir. Mais les améliorations locatives seront en croissance.

8. Si vous êtes dans le secteur des résidences pour personnes âgées, je vous laisse deviner que la balle sera dans le camp des locataires et non le vôtre.

9. Quant à tous les commerces offrant de la boisson alcoolisée, des spectacles, des activités sociales, ou récréatives, le gouvernement a déjà pris la décision de vous laisser à vous-mêmes. L’avenir est sombre pour la prochaine année, mais voilà une occasion de revoir de fond en comble le modèle d’affaires.

Une fois votre secteur identifié et vos perspectives révisées de façon réaliste (enlever vos lunettes roses), il faut voir comment votre entreprise s’adaptera à une nouvelle réalité qui sera profondément métamorphosée.

  • Votre clientèle aura changé, comme vous. Les 50 nuances d’humains dont je parlais dans mon dernier article prendront tout son sens ici. Vos employés auront changé aussi. Une planification stratégique faite avant la crise pourrait donc être peu utile, voire totalement obsolète. Mais, il faut toujours se rappeler que les entreprises agiles ont nettement plus de chance de survivre et tirer leur épingle du jeu. Lorsque la tempête sera résorbée, la tentation de courir à rattraper les revenus perdus sera forte. La tentation de se plonger tête perdue dans des considérations purement opérationnelles apparaîtra comme la chose à faire.
  • Oui, il faudra arrêter les fuites dans le bateau, mais il n’y a jamais eu de vents favorables pour ceux qui ne savent pas où ils vont. Une révision urgente de tous les aspects dans l’entreprise s’imposera pour réajuster les voiles. Une opportunité hors du commun pour casser les moules de l’immobilisme qui caractérisent trop d’entrepreneurs figés dans une autre époque. Il faudra sans l’ombre d’un doute songer à sauter dans le monde Web, à réviser les contrats moraux avec les employés et avec la planète.
  • Tout le monde anticipe une vague de faillites sans précédent. Oui, comme la COVID-19 tue les humains les plus fragiles, elle tuera les entreprises déjà fragiles. La question est plus de savoir comment se relever de ses cendres ou s’en servir comme engrais dans une terre plus fertile. Redéfinir votre entreprise pourrait être la seule issue. Selon votre réalité, il est fort à parier que la croissance est terminée. Mais grandir est possible pour tous. Grandir dans le sens d’évoluer, s’adapter, voir devant, couper le cordon avec le passé, lâcher prise sur nos convictions et nos pensées de résistance et mettre les voiles vers de nouveaux horizons. Avons-nous d’autres choix? Cet article sur le paradigme aigu et les dinosaures est plus vrai que jamais.
  • Enfin, il faudra un plan de continuité des affaires pour toutes les entreprises surtout celles qui se croyaient au-dessus d’une telle tragédie.

Des humains changés égalent des employés changés

En fait, ce qui arrive droit devant après la tempête c’est le ramassage des débris et des épaves. Cette fois-ci, ce seront des employés très inquiets avec des postures mentales différentes, voire quasi traumatisés qui reviendront travailler. Le besoin de socialiser et la joie de retrouver ses collègues, mais aussi avant tout de se rappeler avec nostalgie les plaisirs en famille. Le désir de faire du télétravail plus régulièrement pour leur qualité de vie et leur sécurité. Certains en auront profité pour faire le pas qu’ils n’osaient pas faire avant la crise. Ils sauteront à pieds joints dans leur nouvelle vocation, pour les privilégiés qui l’auront trouvé.

Il y a aura des opportunités pour les plus conscients, et des dépressions pour ceux accrochés au passé. Les entreprises pourraient bien perdre les plus audacieux et garder les plus anxieux. Cela veut aussi dire des retraites repoussées aux calendes grecques pour plusieurs dont la planification financière n’aura plus le même horizon pour prendre la retraite tant attendue et méritée. D’autres travailleurs autonomes voudront peut-être être plus sécurisés dans un emploi typique et essentiel. Ils penseront à leur chaise branlante ou la chaise qu’ils n’ont pas eue pendant la crise.

Contrairement à une restructuration imposée par l’employeur, c’est un phénomène de reconstruction intérieure motivée par les employés eux-mêmes. Peut-être pas le lendemain, mais les mois qui viendront risquent de changer grandement les rapports employeurs/employés déjà fragilisés avant la crise par la pénurie de main-d’œuvre. C’est le triomphe de la bienveillance qui montre ses signes comme les premiers bourgeons du printemps.

Il ne faut pas oublier les entreprises dirigées par des leaders qui rêvent à leur retraite qui réaliseront que vendre l’entreprise n’est plus une option pour un long moment. Des leaders en crise seront 13 à la douzaine après la crise, et avant, ils étaient 10 à la douzaine. J’ai été témoin d’une discussion concernant des chefs d’entreprise qui soutenaient un autre chef en crise, que dis-je en détresse totale. Il a peur de perdre son entreprise et tous ses efforts incommensurables investis depuis des années. C’est triste.

Apprendre à faire de la veille stratégique et à lire l’environnement

Trump et les masquesLe paysage d’affaires sera complètement changé et son imprévisibilité aussi. On ne parle même pas ici des guerres économiques qui risquent d’émerger ou de continuer de manière plus aiguë. Trump a bien commencé à nourrir les feux contre la Chine, l’Iran et j’en passe. Il a agit déjà comme un « bully » de premier ordre en exerçant une pression énorme sur le matériel médical après avoir dit que tout est « OK ». Il a même ordonné à 3M de cesser la distribution de masques. 3M a déjà riposté alléguant que cette « médecine américaine » risquait de se tourner contre eux. Comme on dit, il y a des limites à abuser des lois si des vies humaines sont en cause. La vie d’un américain vaut-elle plus que celle d’un canadien ou un mexicain, Trump dit oui!

Il faut donc apprendre à anticiper, à interpréter et donner un sens aux événements et apprendre à se tourner sur un dix cents. Les augures ne sont guère favorables en voyant que le prétexte de la pandémie, la démocratie est déjà à mal. Les élections américaines s’annoncent injustes pour les démocrates. La Hongrie profite déjà de la situation pour devenir une dictature aux yeux des observateurs.

Nos propres gouvernements prennent des décisions chaque jour en ayant instauré l’état d’urgence pour ne pas s’encombrer de la démocratie en ces temps décisionnels qui exigent l’agilité en temps réel. Le Québec est mené par un trio de bons « gars et fille », pour dire que le pouvoir peut tomber dans les mains des bons comme des mauvais. J’entends que certaines personnalités politiques municipales prennent goût à ce court-circuit démocratique et font des choses qui sortiront après la crise (ici je ne dis rien parce que les infos sont confidentielles, mais attention, ça va grincer partout après la crise y compris en politique). Et combien d’autres nous imposeront des mesures de restriction de nos libertés pour nous « protéger » contre nous-mêmes. Du traçage cellulaire de nos déplacements, des frontières plus hermétiques, des contrôles de toutes sortes aux aéroports, etc. Il faut voir le tracé de la pandémie reconstruite par traçage cellulaire pour comprendre à quel point nous sommes déjà traqués. La preuve ici déjà la Sûreté du Québec est prête, et notre permission? Ça attendra!

Tout ça nous apparaîtra d’abord sécurisant, mais nous nous approcherons de la Chine, la 1re dictature numérique, avec ses crédits en fonction des comportements sociaux sans trop sans rendre compte. Avec ce système, et la situation de confinement, il y a une quantité phénoménale de récalcitrants qui perdraient tellement de points qu’ils n’auraient plus le droit d’utiliser les biens publics. En ce moment, nous serions presque contents d’une telle mesure, du moins comme les mesures prises par la Chine. Imaginez une alerte aux policiers pour avertir qu’une personne sort de sa zone. Un remake de Hunger Games, la Servante écarlate, Black Mirror et j’arrête ici. D’ailleurs, le roman futuriste, voire prospectiviste d’Ayn Rand, « La révolte d’Atlas » commence un peu comme ça, ça donne des frissons. Bon, j’exagère me direz-vous… j’espère, mais les fondations d’une dérive totalitaire s’installe sérieusement.

Pour dire qu’au nom de notre protection collective, les libertés individuelles seront grugées dans les années à venir. L’État s’approprie les ressources en temps de guerre. Trump le fait avec Ford pour les respirateurs et maintenant 3M. Des entreprises, comme Bauer, changent volontairement leur chaîne de production pour faire des visières protectrices, des chemises d’hôpital comme Armani aussi. Même chose avec l’argent comptant qui nous rappelle qu’avec cette crise nous voulons tout dématérialiser. Et si la prochaine crise en était une d’électricité, nous aurions l’air fous sans courrier, sans argent, sans téléphone au mur et j’en passe. Comme si le monde devait choisir la dépendance absolue aux technologies et le refus global. Les communistes en herbe se réjouissent en ce moment. Mais attention, dans ces temps d’incertitude, il faut résister aux décisions irréversibles. Il faut revenir au centre et non dans les extrêmes. On ne peut pas tous vivre aux crochets de l’État si personne ne nourrit cette caisse. Ce n’est pas le 1% des plus riches qui vont nous nourrir.

Et puis, il y aura les écologistes qui s’appuieront sur les phénomènes positifs hérités du grand « break » planétaire et qui seront convaincus plus que jamais que nous devons ralentir l’économie. Trop contents que les animaux envahissent les villes, que les dauphins reviennent dans les eaux désertées. Donc, les forces vives entre ralentir et retourner dans notre course contre nous-mêmes créeront des tensions. La rareté des ressources sera aussi un problème dans plusieurs parties du monde. On anticipe une crise alimentaire depuis longtemps et les ingrédients pour ce scénario sont en place. Pour le moment, une flambée des prix sera le premier coup. Ce qui nous fait déjà réaliser que nous devons nous orienter vers une souveraineté alimentaire comme mentionnée plus haut. Bref! Ce sera le combat des hyènes ou des chacals avec les petits chats ou les licornes!

Un grand repli sur soi que tous les fous de la planète préparent depuis longtemps. Nous pourrions croire que Trump et Bolsonaro avaient raison. 😦 Mais bon, l’idée est que nous allons devenir un peu plus protectionnistes pour éviter ce genre de situation pour une prochaine fois). Oui, il y aura une prochaine fois. La petite planète deviendra tout à coup très grande. Nous verrons le meilleur de l’humanité et le pire aussi. Le vol de matériel est déjà commencé et quelle sera la suite si nous sommes tous après les mêmes ressources?

Je pense que l’économie circulaire serait sans doute la chose la plus logique pour une société comme la nôtre qui sera toujours en bas de la liste des priorités des autres nations. Vaudrait mieux être autonome et souverain sur notre territoire. L’économie de « vrais » partages sera à l’honneur. Même pour la publicité dans ce lien qui explique bien le phénomène et l’importance de l’achat local pour sauver nos médias locaux. Un petit pas vers un projet de société semble-t-il. Surtout lorsque les régions sont confinées, et les provinces et les pays aussi, ça nous rappelle qu’en temps difficiles c’est chacun pour soi. Mettez votre masque à gaz en premier comme on le chantonne dans les coulisses.

Un nouveau regard sur la société entre l’espoir et la peur : il faut en choisir un seul!

Choisir la peur ou l'espoirDe plus, il faut se le dire, le confinement est aussi à deux vitesses entre les classes de la société. Cet article de La Presse nous explique comment les vedettes prodiguent des conseils aussi maladroits que choquants. Alors que la société est maintenue par les plus précaires et mal payés de la planète, hormis les médecins. Notre contrat social va changer avec ceux qui tiennent les fondations de notre monde. Cette pression risque de faire basculer les iniquités phénoménales qui créent des très riches et des très pauvres. Les robots ne pourraient pas faire le travail qui est fait actuellement par les humains au front. Le chaos économique va engendrer un retour en force de la lutte des classes. Les piliers de notre société vont exiger leur dû.

Pendant que les dollars pleuvent sur l’économie de sauvetage, je pense à l’époque du Plan Paillé qui voulait stimuler le démarrage de PME au Québec. J’ai étudié des centaines de dossiers à l’époque. Les résultats furent désastreux notamment parce que les banques favorisaient les plus nantis qui n’avaient rien à perdre, les survivants ont été ceux qui n’avaient pas d’autres options que réussir. Les programmes de sauvetage actuels inventés en pleine nuit sur le RedBull risquent aussi de créer des anomalies. Comme les humains fragiles, un respirateur artificiel peut réellement faire une grosse différence.

Mais ici, on semble trier les entreprises comme on le fait avec les personnes âgées lorsque le médecin doit faire un choix. Les analystes ont déjà pointé les laisser pour contre. Je reviens à la chaise musicale, certains n’ont pas le profil parce que trop nouveaux. D’autres n’auront sur papier aucune baisse admissible de leurs ventes alors que leur entreprise avait les dépenses pour deux fois les ventes de l’année dernière. Les entreprises qui vendent des boissons alcoolisées sont déjà exclues. Et pourquoi une baisse minimale de 30%? La plupart des PME n’ont même pas 30% de profits bruts, c’est bien au-delà de la marge bénéficiaire brute. Bref! Il n’y a rien de parfait, et nous verrons bien la suite des choses.

C’était important de rassurer et d’intervenir rapidement, mais l’argent semé à tous vents risquent de ne pas servir à bon escient. Soyons réalistes, avec ou sans les aides gouvernementales, chacun doit prendre cette pause pour revoir sa raison d’être, son offre, ses opérations, ses objectifs personnels, sa contribution à ce monde qui aura besoin du talent de tous. Et la tentation sera grande de tout faire pour nous remettre exactement là où nous étions, mais c’est non seulement une utopie, mais ce n’est pas souhaitable.

En ces temps de pause anxiogène, n’oubliez pas de communiquer régulièrement avec vos clients, surtout vos employés, instaurez des sondages courts et fréquents pour prendre le pouls. C’est le moment du dialogue, le monologue est stérile et inefficace. Le monde a besoin de parler, de communiquer, de savoir que vous êtes Présents même si la porte physique est close, votre entreprise est ouverte virtuellement. Les outils sont nombreux. Il faut choisir l’espoir et non la peur!

Je pense que le moment d’offrir votre Présence n’a jamais été aussi vital. Être Présent ça veut dire prendre le temps de comprendre l’autre, répondre à ses besoins et le rassurer aussi. Il faut des chefs de la Présence urgemment.

Serrons-nous les coudes, mais surtout libérons notre conscience collective et individuelle pour s’élever vers un « après » meilleur que le « avant ». Profitons de ce temps pour planifier le « après ».

Citation «Abraham Lincoln»

 » Si je disposais de neuf heures pour abattre un arbre, j’en emploierais six pour affûter ma hache. « 

Je réitère mon offre de vous offrir un 15 minutes gratuit pour parler de vos préoccupations et vous aider à prendre de bonnes décisions. Je suis tombée sur le bord d’une chaise à peine assise, mais je m’adapte. Je fais de la limonade et vous? ;). Contactez-moi ici.

PS N’hésitez pas à commenter et partager vos idées, vos questions!

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7 commentaires sur « Une occasion unique de se réinventer et rebondir! »

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