Inspiré de mon billet de la semaine dernière (Savoir valoriser le savoir : le secret du succès en affaires!), cet article risque de vous faire réfléchir si vous êtes en démarrage ou redémarrage. Pour faire suite à ma réflexion sur le manque d’innovation entrepreneuriale, je m’explique mal comment de nouvelles entreprises s’efforcent de répondre à des besoins en voie d’extinction. Je comprends celles qui tentent de se maintenir dans leurs paradigmes, même si je n’approuve pas, mais une « start-up » qui a seulement le futur comme paradigme…. Étrange! Voici donc une bonne façon de trouver des pistes intéressantes pour des affaires qui ont de l’avenir!
La nouvelle réalité des affaires : zéro barrière à l’entrée!
À une certaine époque, démarrer une entreprise exigeait d’énormes capitaux et garantissait une certaine tranquillité sur ses marchés. Aujourd’hui, la situation a « nettement » changé. La petite planète connectée dans laquelle nous vivons, permet à tout entrepreneur créatif de devenir le David contre Goliath. Accès aux outils, aux marchés mondiaux, aux financements, aux ressources sociales et tutti quanti, les géants aux pieds d’argile savent mieux que jamais qu’ils ne sont plus à l’abri. Les attaques fusent de toutes parts et sans répits. Il y a tellement d’opportunités dans cet environnement d’affaires, construit par les spécialistes de la confusion. Il suffit de s’arrêter un instant, observer et réfléchir pour réinventer les modèles d’affaires établis. Il faut savoir lire l’environnement.
Une nouvelle économie à découvrir : la collaboration
L’économie d’expérience n’est pas encore maîtrisée et voilà déjà une nouvelle économie qui vient perturber les modèles d’affaires établis en brassant nos paradigmes. L’économie collaborative révolutionne la manière de consommer et menace les chasses gardées de nombreuses industries. C’est quoi l’économie collaborative? C’est simple regarder l’équation suivante :
[Médias sociaux + Économie de partage = Économie Collaborative]
Euh!? Mais encore! J’admets que ceci est un bon résumé, mais des explications s’imposent. Vous connaissez Bixi, Communauto, eBay, TradeSpace, KickStarter etc.? Ce sont des entreprises qui évoluent dans la nouvelle économie collaborative. Ces entrepreneurs d’une nouvelle génération entendent bien profiter des technologies, de la conscience écologique, des difficultés économiques et des communautés pour s’organiser des systèmes « collaboratifs » dans le but de partager les ressources collectives. Par ici les ressources en réseaux de voisins, d’entreprises, d’écolos etc. Certaines sont des OSBL et d’autres à but lucratif, mais toutes ont semé des graines dans le terroir économique. Les premiers ont toujours le fardeau de l’évangélisation (histoire de ma vie… soit dit en passant), mais ils seront bien positionnés pour devenir les leaders de leur catégorie.
Le fardeau du choix : un levier qui s’ajoute
Les médias sociaux ont permis jusqu’ici de faire participer le client dans le processus d’achat et nous sommes à la dernière étape : son implication dans la livraison des services et produits. Dans l’offre de produits et services collaboratifs, les mots « production et fabrication » disparaissent du vocabulaire pour laisser place aux mots : louer, échanger, troquer, emprunter, recycler, etc. Mais aussi, dans cette infobésité croissante, se trouve un consommateur perdu…vraiment perdu dans le tsunami d’information. Il a des options et parfois trop faut-il le dire. C’est donc avec cette prémisse en tête que vous pouvez créer des services basés sur le pouvoir de choisir. Savoir choisir devient un élément critique pour les consommateurs, entreprises ou particuliers. Savoir choisir est un art et cela débute par choisir le bon service, le bon produit, les bons clients, les bons marchés. Attendez-vous à voir naître de plus en plus d’entreprises qui vous aideront à faire des choix. Des comparateurs de prix, des comparateurs de produits, des solutions indépendantes pour mesurer et collecter des informations, des agents de tri ou de discrimination de l’information, des organisateurs de toutes sortes, des magasineurs personnels et la liste s’allonge au fur et à mesure que notre environnement s’encombre de choix et que notre horaire rétréci. La question critique et stratégique demeure le modèle d’affaires pour monnayer ces services. Au moment d’écrire, je reçois une annonce de autogo.ca lancé par TC qui nous promet de l’aide dans l’achat d’une voiture… ça confirme mon propos.
L’avenir en mode collaboratif!
Je ne comprends pas pourquoi nous voyons encore des entrepreneurs perdre leur temps précieux sur des projets sans avenir. Wayne Gretzy disait à ceux qui voulaient l’entendre : mon secret pour marquer des buts est simplement d’aller là où je crois que la rondelle ira au lieu de patiner là où elle est! Simple non! Le même principe s’applique en affaires! L’économie collaborative est donc une juste adéquation de partage d’avoirs et de savoirs afin de faire circuler les biens et services (ravoir) dans une économie dématérialisée où même la nouvelle monnaie virtuelle menacera le système monétaire un jour! (Voir une archive à ce sujet)(Dr. Michio Kaku : Les prédictions sont difficiles, surtout celles du futur!)
Vous êtes curieux? Vous souhaitez en savoir plus? Vous aimeriez avoir une liste des entreprises qui sont dans cette économie? Vous aimeriez connaître mes sources?
Voir comment vous procurer « mon savoir » en consultant ma nouvelle politique!
Bonne créativité!
6 commentaires sur « La nouvelle économie collaborative : avoir – savoir – ravoir! »