Des vacances sous le thème du marteau et de la scie mécanique ponctuées d’anniversaires ici et là (dont le mien 🙂), avec en prime un 50ème anniversaire sous le thème du Publisac. Je me confesse, c’était mon premier party d’anniversaire dont le prix d’entrée était un Publisac.
Je vous raconte le contexte. Cette amie qui se refusait à joindre les PA (Publisac Anonyme) fût prise à son propre jeu le jour de son 50ème anniversaire. Une maniaque de Publisac qui n’hésite pas à voler son voisin pour l’objet de sa convoitise et même à intercepter le camelot aux petites heures du matin pour avoir son premier exemplaire. Une « magasineuse » avisée qui connaît tous les spéciaux dignes de mention dans son quartier. Cette obsession n’est pas passée inaperçue auprès de ses proches qui ont flairé la bonne occasion de lui infliger une thérapie choc.
Avec les nombreux convives de toutes les régions du Québec, la variété des Publisac était un véritable cocktail de rabais à déguster pour cet accroc du sac à aubaines. Sa thérapie consista donc à proposer les meilleurs rabais à chacun de ses convives en fonction de la liste de leurs achats. Une tâche qui a eût raison d’elle bien avant la fin de son défi. Le tout s’est terminé par une montagne de papier à brûler symbolisant la réussite de sa thérapie choc… le résultat reste tout de même à valider quant à moi, car les addictions ont la couenne dure!
Ce qui m’a frappé dans cette scène, c’est que les cas de dépendance extrême au Publisac semblent plus nombreux que l’on peut l’imaginer. Alors que je me bats avec le camelot pour arrêter de polluer mon porche, d’autres tenaient à récupérer leur Publisac et intact en plus de ça. Pour eux, le « don » s’était transformé en « prêt », le temps du jeu. C’est fascinant d’observer un groupe d’adultes sans retenues exprimer leurs petits travers d’accroc du « shopping » avec le symbole ultime du Publisac. Le plus drôle, c’est cette amie, une immigrante numérique récemment accroc du iPhone, qui lâche haut et fort : « ben voyons donc, lâchez votre Publisac et allez voir en ligne, tout est là! ».
Voilà tout était dit. Il y eût un bref silence qui exprimait la surprise suivi immédiatement par un débat sur l’Internet et les niaiseries habituelles de ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent parce qu’ils ne vont jamais sur Internet. Mais on peut vraiment se demander si la version papier est encore nécessaire à cette ère de « tout en ligne ».
La vraie question au fond : « Mais sur quels sites trouver de vrais rabais? »
Parlez-nous de vos secrets de « magasineurs » en herbe et aussi de votre expérience avec www.publisac.ca
Bonne fin d’été…
P.S. C’est juste moi ou bien finalement, ce n’est pas long un été et encore moins les vacances?
Bonjour,
Je ne pense pas être accro au Publisac mais… la version en ligne, ce n’est pas pareil!!! Ça n’a pas le « charme » d’étaler sur la table de cuisine les circulaires des épiceries pour décider du menu de la semaine et faire ensuite la liste des emplettes (que je fais sur un tableau Excel dont chaque bloc représente une allée dans mes supermarchés préférés, quand même un peu maniaque…)!
Patricya L, Immigrante du web.