« Owner-less » ou la liberté d’être sans avoirs : une tendance sur fond d’écohérence.

force d'un réseauL’homme a cru qu’il importait d’avoir, ignorant qu’il importe d’être. Oscar Wilde

Dans la série tendance, je vous partage ici une tendance de fond que Trendwatching a confirmé avec les observations que nous pouvons aisément faire dans notre environnement. « Owner-less » que je traduis librement par « Sans propriétaire » est basé sur le principe du partage communautaire des ressources.

De nouveaux modèles d’affaires écohérents

BIXI, Communauto, cafés Internet, location d’accessoires mode de luxe et bien d’autres modèles d’affaires naissent partout dans le monde basés sur le principe que l’accès à la propriété est bien plus logique et accessible lorsque nous partageons collectivement les coûts reliés à une utilisation à temps partiel.

Tout cela est évidemment rendu possible grâce aux améliorations technologiques qui facilitent le partage des ressources grâce aux outils intelligents. On a qu’à penser à l’ingéniosité du BIXI et on comprend mieux pourquoi les grandes villes du monde emboîtent le pas sur le phénomène très cohérent de la propriété collective. Je me souviens d’un voyage à Amsterdam où les bicyclettes abandonnées un peu partout (selon mon point de vue) étaient tout simplement un avant-goût du BIXI. Naturellement, les Amstellodamois avaient trouvé la façon d’arrêter de stresser avec le vol des bicyclettes en comprenant que toutes les bicyclettes étaient devenues par la force des choses une propriété collective. Ainsi en sortant du métro, ils prenaient le 1er vélo disponible pour le laisser à leur point d’arrêt à la disposition de quelqu’un d’autre. Voilà l’ancêtre de BIXI, le chaos organisé.

Plus de gens habitent en ville et plus il faut des solutions écohérentes

Phénomène associé aux « urbanités » donc aux grandes villes, la notion de la propriété collective fera de plus en plus d’adeptes, car elle deviendra le seul choix possible. Une souffleuse à neige pour l’usage des habitants d’un segment de rue ou des outils dispendieux pour une collectivité adhérente, peu importe l’idée est toujours la même : partager les ressources collectivement. Le principe des commerces de location, mais à plus petite échelle et gérer par un groupe d’adhérents volontaires. Nous pouvons même imaginer un modèle d’affaires pour gérer ce genre d’initiatives locales. Pourquoi pas une application de iPhone?

Après la simplicité volontaire, la complexité volontaire?

Les entreprises qui sauront proposer des solutions pour faciliter cette tendance auront une longueur d’avance et seront certainement perçues comme des chefs de file de leur secteur. Les idées naissent à chaque jour pour tenir compte du niveau d’endettement de la population, de la pollution, de l’espace limité en ville et bien sûr par l’accès de plus en plus dispendieux à certaines ressources de luxe. Si vous démarrez en affaires, il y a des idées écohérentes à la tonne. Le monde est prêt à changer.

Il s’agit de comprendre que complexité n’égale pas compliqué, mais bien une façon de tenir en compte de plus en plus d’éléments dans nos décisions d’affaires. L’effet domino est peut-être le meilleur exemple que dorénavant, la simplicité volontaire est changée pour complexité volontaire.

Connaissez-vous des entreprises qui proposent des solutions écohérentes? Parlez-nous de leur modèle d’affaires?

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