C’est fascinant de constater à quel point, l’attitude envers les réseaux sociaux évolue rapidement. Lorsque je regarde Twitter, dont la moyenne d’âge des utilisateurs est au-dessus de 40 ans, je me dis que c’est loin d’être l’affaire de jeunes branchés en quête de visibilité. Le même phénomène est constaté avec Facebook vieillissant, qui de l’avis des jeunes, est moins « cool » depuis que maman et tante Georgette ont joint la communauté . Quant aux réseaux professionnels tels que LinkedIn, ils visaient déjà des publics plus matures à l’origine de leur création. Le problème c’est que l’attitude de ceux qui vous invitent à joindre leur merveilleux outil de réseautage et à partager vos informations avec la planète semblent avoir une propension de plus en plus grande à changer les paramètres de confidentialité par défaut à votre désavantage. Résultat, si vous ne faites pas attention à votre confidentialité en changeant vos paramètres pour des critères plus confidentiels, vous vous exposez de plus en plus à de purs étrangers sans en avoir conscience.
Regardez ces images tirées du blog anglophone de Matt McKeon qui nous démontre de façon impressionnante et aussi décevante, à quel point Facebook a volé petit à petit des éléments de votre confidentialité.
Ici en 2005 vous pouvez voir les zones en bleues qui représentent les informations publiques par défaut dans votre profil Facebook. La façon de lire l’image, c’est de commencer par le centre « YOU » et de voir graduellement, vos amis, votre réseau, tous les usagers Facebook et la toile entière et ce, par catégorie ex. photos, informations de contact, votre sexe, votre nom etc.
L’autre image représente la situation en 2010. Vous pouvez voir l’évolution à chaque période dans le blogue de Matt en cliquant sur l’image dans la page de son article.
Comme vous pouvez le constater, Facebook a poussé cela à l’extrême, car il y a maintenant que très peu d’informations qui ne sont pas disponibles par défaut à la toile entière. C’est très important de protéger vos réseaux, car vos informations sont précieuses pour bien des profiteurs. Prendre conscience qu’une attitude réseaux ouverte n’est pas synonyme d’ouvrir son album de famille à la planète entière et encore moins ses informations personnelles. Le pire c’est que la prédiction que j’ai écrite dans mon livre est déjà réalisée. Je dis que la gratuité a un prix. Ce prix est que tous ces réseaux sociaux n’ont qu’un seul but : vendre de la publicité en échange de vos informations. Le plus vous en dévoilé et le plus vous exposez vos données à des intentions purement mercantiles.
Je vous encourage à réviser vos paramètres de sécurité pour réserver vos informations à vos amis et non les amis de vos amis et encore moins à tous. J’aime bien mon cousin, mais de là, à partager mes infos avec tous ses amis, je n’y vois pas l’intérêt à moins, d’être politicienne ou musicienne. Pour ce genre d’objectif, on ne fait pas un profil de la même manière ou nous créons une page commerciale comme Mind Drop. Je trouve que Facebook a franchi une limite et d’ailleurs ils ont même dû se rétracter devant les contestations de leurs membres. Demeure tout de même un fait, Facebook a grugé petit à petit votre protection 2.0 pour la détourner à son propre profit. Voir article très clair à ce sujet.
Si vous êtes du genre à pratiquer le sexe libre, vous portez sûrement une protection. Dites-vous que les réseaux sociaux demandent une vigilance pour ne pas s’infecter du virus de la curiosité malsaine. Ouvrez-vous aux autres, mais protégez aussi votre vie virtuelle, car elle est bien réelle! Regardez cet article du Journal de Québec sur l’intimidation « Facebook »… honteux! Aux USA plus de 60% de la population active dans les réseaux sociaux ont déjà commencé à augmenter leurs critères de confidentialité.
Allez vérifiez dans vos paramètres et faites des choix éclairés, les options existent et elles sont là pour vous! Ouvert oui! Protégé oui!
PS Dernière session avant l’été pour le cours de référencement naturel ou comment atteindre la première page des moteurs de recherche!
Un commentaire sur « Promiscuité des réseaux sociaux : pensez à votre protection 2.0 »