Écoutez un podcast AI (NotebookLM) en anglais, c’est hallucinant!!!!!
Je ne sais pas si tu es comme moi, mais depuis quelque temps, je constate que le vent peut tourner de bord très rapidement dans le paysage politique et économique.
J’en prends pour exemple la course à la présidence des États-Unis qui est passée d’une réelle ambiance d’enterrement pour les démocrates à une ambiance d’effervescence et d’espoir en moins d’un mois avec l’arrivée de Kamala. Nous pouvons dire que le contexte de Trump et sa secte a changé sans prévenir. De leur euphorie avec les élections quasiment gagnées dans leur rêve, ils sont passés dans le clan des déboussolés qui cherchent le nouveau chemin de transition pour retrouver leurs certitudes perdues.
Il faut convenir que dans nos vies, et la vie en général, ce qui était vrai hier ne l’est pas nécessairement aujourd’hui. Ce matin, j’entends que les véhicules électriques chinois seront taxés d’une prime antidumping de 100%.
Le contexte des Chinois vient de changer radicalement après que la taxe imposée par les É.-U. ait changé notre propre contexte canadien nous forçant à les imiter. Tout cela, alimenté par des forces de changements qui exigent de continuellement ajuster les voiles de la réglementation et des politiques. Ainsi va la vie : gérer constamment le perpétuel changement et ajuster les voiles.
Le vent ne souffle pas toujours du mauvais bord
Si je parle de ces exemples, c’est pour nous rappeler que malgré nos certitudes, on ne sait jamais si une pandémie nous pend au bout du nez ou encore si une grève des transports ferroviaires ou aériens, un manque de professeurs, un manque de médecins ou autres déséquilibres entre l’offre et la demande viendront changer notre contexte. Lorsque le vent se met à souffler de face, nous sommes généralement en mesure de réagir collectivement et politiquement afin d’ajuster les voiles. Le contexte nous l’impose, nous n’avons pas le choix et subir, c’est souvent souffrir.
Regardons le réchauffement climatique qui nous a offert un autre été mémorable à faire du kayak dans les aires de stationnement et qui a transformé de nombreuses voitures en sous-marins non submersibles sans compter les routes transformées en rivières. « Tout va très bien, Madame la Marquise » comme le dit l’expression désormais célèbre. Un moment, il faut cesser de croire que nous allons régler les problèmes avec la même pensée qui nous a amenés là où nous sommes comme le dirait Einstein.
Si tu crois que le climat est en dégradation, voilà un point sur lequel nous sommes d’accord. Si tu penses que la terre s’ajustera d’elle-même avec, ou sans nous, voilà un autre point avec lequel nous sommes d’accord. Mais si tu crois que nous sommes impuissants face à ces enjeux climatiques, ou même en déni de ces enjeux climatiques, voilà un point de désaccord profond.
Je ne suis pas Greta Thunberg, et jamais tu ne me verras avec une pancarte à manifester dans une rue ou bloquer un accès à l’aéroport les mains collées sur l’asphalte pour éviter que je sois évacuée. Non, ce n’est pas ma façon de régler ou adresser des enjeux d’envergure. En fait, je dirais même que c’est la meilleure façon pour se désolidariser collectivement.
On ne peut pas mettre à profit l’intelligence collective avec des actes de vandalisme protestataires ou prendre la population en otage pour parler à une poignée de décideurs. Le mieux que nous puissions récolter, je pèse mes mots, c’est de la visibilité temporaire dans les médias. Mais rarement des effets positifs et concrets n’émergent de ces actes de contestation. Ce sont des coups d’épée dans l’eau ou le bitume si tu préfères. Je ne vois pas comment je vais perdre le goût de prendre l’avion parce que tu as causé des retards de vol partout dans le monde et emmerder les voyageurs.
Il faut toutefois reconnaître que la force de leurs convictions est admirable. Si cette énergie était canalisée à bon escient, imaginons comment nous pourrions transformer les perceptions en actions positives et coordonnées.
Et je reviens aux vents qui peuvent soudainement soulever nos ailes et changer les perspectives. Personnellement, j’ai ce vent dans le dos et sous mes ailes, malgré les scénarios sombres qui fusent de partout. Je l’ai dit à maintes reprises, je n’ai pas de descendance à qui léguer mon optimisme et mes croyances positives. Je le fais pour les générations à venir. Et pourquoi suis-je optimiste?
La prospective qui change les perspectives
Si tu me suis, tu sais que j’ai cofondé l’Institut d’Écohérence – j’explique dans ce billet pourquoi – initié par Yves Lusignan un prospectiviste aguerri qui a développé une méthodologie de systémie, que nous appelons la prospective de compétences systémique ou exploratoire. Nous travaillons actuellement à mettre en place les fondations de ce projet qui vise à cartographier la conscience collective afin de faire émerger la sagesse collective. Je sais, c’est beaucoup de concepts, mais suis-moi, je vais t’expliquer.
D’abord, la conscience collective que j’ai expliquée dans ce billet est basée sur les perceptions qui influencent le jugement de ce que nous projetons pour l’avenir. Par opposition aux faits qui sont dans le passé et ne garantissent en rien de comprendre le futur, puisque nous ne connaissons pas le contexte à venir. Nous ne pouvons que faire des hypothèses.
Donc, pour anticiper quelques scénarios probables du futur, il est impératif de mettre en place des mécanismes qui utilisent l’intelligence collective et qui prend le pouls des perceptions dans le présent. Tout cela en mettant en valeur la pensée subjective afin de configurer des scénarios qui s’ajustent au contexte de manière continue et agile. Au lieu de prendre des photos du passé et tenter de les coller dans un nouveau « puzzle », nous prenons une vidéo qui filme en continu les perceptions d’aujourd’hui sur les scénarios possibles du futur.
L’équivalent d’un réseau social exprimé et accessible via une cartographie visuelle des défis et des forces de stabilisation et de changement qui régissent lesdits défis. Un outil qui va permettre de comprendre les causes et les scénarios potentiels pour métamorphoser l’économie et la société afin de rendre le tout compatible avec l’écologie.
Une démocratie vivante et participative qui donne l’heure juste sur la conscience collective rendant ainsi possible la sagesse collective. Un projet ambitieux certes, mais révolutionnaire parce que jamais dans l’histoire, la conscience collective n’a été instrumentée. C’est comme l’arbre des âmes des Navis dans Avatar, ou le mycélium des champignons qui agit comme un réseau de communication dans la forêt. Une façon de connecter les humains ensemble sans interférence politique ou activiste.
Tu peux peut-être penser que la sagesse collective est un peu ésotérique, mais laisse-moi t’expliquer que c’est tout à fait tangible. Je vais expliquer le tout à partir du modèle devenu un classique de la psychologie positive, les psychologues Christopher Peterson et Martin E. P. Seligman qui ont identifié 24 « forces de caractère », largement reconnues et valorisées « de façon consistante à travers l’histoire et les cultures ».

Comme tu peux le constater, la sagesse s’exprime par la créativité, la curiosité, le discernement, l’amour de l’apprentissage et la perspective. Voilà ce qui définit la sagesse.
Si tu ajoutes ta sagesse individuelle à celle de tes pairs, voilà les fondements de la sagesse collective. Avec un bon outil pour extraire ces données bien cachées dans notre conscience, nous allons trouver les chemins pour reconfigurer notre économie et changer les paradigmes qui nous ont mené dans l’état pitoyable de notre monde où une poignée de riches mènent le bal sans aucune conscience et sagesse individuelles et encore moins collectives. Ils ont même le culot de croire que l’intelligence artificielle qu’ils contrôlent va régler les problèmes du monde. Si cela n’est pas un méga projet de « déconscience collective » je me demande bien c’est quoi?!
J’ai définitivement envie de rester positive envers et contre tous, parce que je refuse la posture mentale du défaitisme et de la morosité. Je n’abdiquerai jamais devant ce qui semble perdu d’avance. J’oserais dire que je me sens comme une Kamala devant le tsunami de l’ennemi, je veux la joie, l’espoir et regarder vers l’avenir.
Nous allons former des holosystémiciens que nous appelons « cartographes » pour une nouvelle compétence qui nait dans le coffre à outils de changeurs tournés vers l’avenir. Apprendre à maîtriser la systémie, c’est apprendre à comprendre avant de trouver des solutions.
En attendant, si le vent de l’optimisme ne souffle pas encore chez toi, que tu abandonnes et perds espoir, SVP ne brise pas les efforts des autres qui veulent contribuer positivement à reconfigurer les scénarios d’une société où l’économie sera compatible avec l’écologie.
Alors, partages-tu un peu, beaucoup ou passionnément mon optimisme?
Tu peux déjà rejoindre la communauté d’Écohérence et assister à nos activités qui débuteront dans les prochaines semaines.

PS Tu es peut-être à la retraite ou en voie de la prendre, tu sais que le projet de l’Institut d’Écohérence pourrait être une excellente façon de léguer de l’espoir. 😉
Je partage ici un petit élan poétique pour expliquer le mouvement de l’Écohérence, une façon d’exprimer qui parlera davantage à certaines personnes.
Le mouvement de l’Écohérence.
Par Sylvie bédard
Je sais que je dois faire ces pas.
Je sais que je dois faire ces gestes.
Mais quels gestes?
Quels pas?
Dans quelle direction?
Je me sens égarée
Ma boussole a perdu le nord
Je me sens seule
Ma quête semble si solitaire
Et pourtant.
D’autres cherchent les chemins
Pour faire la transition
En toute conscience
En toute sagesse
En rêvant d’une métamorphose sociale
Devant la tâche colossale
Comprendre à fond d’abord
Voguer ensemble dans le même bateau
Sur les flots d’un monde à réinventer
À tout reconsidérer avec agilité
Cartographier la route de l’Écohérence
Une expédition devenue mission
Notre conscience collective à l’unisson
Notre sagesse collective en écho
Pour de nouveaux scénarios
Qu’est-ce que la sagesse?
Qu’est-ce que la conscience?
Un sage est conscient
Que seul, il ne peut rien.
Le collectif se resserre
Pour affronter l’effet de serre.
L’Homme de paille en carton
À la conscience apaisée
N’usurpera jamais l’identité
De l’Homme engagé à transformer
Un monde cassé à réparer
L’explorateur recouvre
avec son pas sage, une graine
Qui transforme la futilité en utilité
La motivation en action
Les actions en conviction
Avec nos perceptions
Travailler à l’unisson
Telle est la vocation,
Tel est le mouvement,
Telle est la cadence vers l’Écohérence.
Plus jamais seul ensemble.


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