Fascinant ce monde virtuel qui évolue sans cesse au gré des humains qui le font vivre. Cette semaine, je veux soulever les paradoxes nourris par les réseaux sociaux. Après avoir lu un article « Des amis plus que virtuels » au sujet d’une étude américaine sur les réseaux sociaux publié dans Cyberpresse:, j’ai pu constater qu’un autre mythe venait de tomber. Il semble que les vertus du réseautage virtuel commencent à montrer des influences positives dans le monde réel. Moi qui dans mon livre parle du volet de l’isolation sociale comme dans le récent ouvrage intitulé « Alone, together » dont j’ai parlé dans mon article : « Seule ensemble, branché aux réseaux ou connecté aux humains? ». Or voilà que cette étude tend à démontrer que les « Facebook » de ce monde seraient une bonne manière de devenir des citoyens plus responsables.
Pourquoi cette propension à l’esprit collectif?
Selon les résultats de cette recherche, les internautes branchés sur les réseaux sociaux auraient plus de vrais amis que les autres. Voilà de quoi réfléchir sur l’impact de cultiver ses réseaux virtuels. Autre fait important, toujours selon cette étude, la conscience collective s’élèverait d’un cran puisque le goût de s’impliquer en politique augmenterait. On a qu’à voir le phénomène en Égypte et ailleurs au Moyen-Orient. Sans entrer dans les cas d’exception, il semble évident que les réseaux sociaux ont remplacé la fumée blanche pour communiquer entre tribus. Voilà à mon avis une bonne nouvelle, car les politiciens les plus futés ont commencé à comprendre les enjeux. Mais la vraie raison selon moi, c’est que la Présence des gens importants pour nous dans notre paysage social, qu’il soit virtuel ou réel, nous rappelle que nous sommes plus forts unis que divisés.
Comme dans la vie réelle, il y aussi ceux qui sont plus égocentriques!
Google a lancé son nouvel outil « Me on the Web » qui permet de contrôler tout ce qui est dit à notre sujet. Un outil du « je, me, moi » qui vous permettra de gérer votre réputation en ligne. Donc, dans le but de mettre un peu plus de limite sur la gestion de votre vie privée affichée partout sur le Web (on note ici, l’incohérence), Google a rassemblé en un seul endroit tout ce qu’il faut pour gérer votre aura virtuel. J’avais parlé de l’égosystème dans un billet précédent. Je constate que le phénomène a maintenant une solution sur mesure pour contrôler son image et réagir à l’attaque de son égosystème. Rien de bien nouveau dans les faits, car le principe des alertes existe depuis longtemps. Google a juste facilité la gestion de votre identité en ligne voir : http://googlepublicpolicy.blogspot.com/
Le virtuel est finalement une réplique de notre vie prénumérique
À force d’évoluer dans notre ère numérique, on commence à voir que le phénomène social est en train de se stabiliser pour ressembler de plus en plus au miroir de notre société. Il y a toujours eu ceux qui s’occupent des autres et qui se soucient du bien-être collectif et les autres qui ne pensent qu’à eux. Entre les deux, il y a l’indifférence ou le silence. Dans un spectre ou l’autre, les réseaux sociaux ont juste donné plus d’outils pour être au centuple ce que nous sommes vraiment au singulier.
Bon été et n’oubliez pas que le virtuel laisse des traces… bonnes ou négatives…. À vous de choisir et de veiller au grain!
PS Le Bellketing a une phase 2. Allez lire les commentaires… pas croyable!