Mercredi le 25 novembre se tenait le 5 à 7 annuel organisé conjointement par le CEIM et le RFAQ . Cette année, j’ai eu l’honneur de présenter une version abrégée de ma conférence qui s’intitule : Le future s’écrit avec un « e »! devant un public de plus de 125 personnes. L’événement était sous la présidence d’honneur de Mesdames Hélène Desmarais et Nicole Beaudoin, toutes deux présidentes et chef de la direction de leur organisme respectif soit le CEIM et le RFAQ.
Cette soirée a été mémorable tant par la qualité du réseautage qui nous y avons fait, mais aussi par le mixte des hommes et femmes qui s’y trouvaient. Le mandat que j’avais reçu, consistait à stimuler l’intérêt des femmes pour les nouvelles technologies, secteur qui souffre cruellement de leur faible taux de présence et d’adoption. Sans faire de généralités, il est apparu évident à plusieurs femmes présentes ce soir là, que le « bon vieux temps » ne reviendrait pas. D’ailleurs pour citer une des participantes, je me permets cet extrait d’un commentaire qui sera publié dans les Propos du RFAQ de décembre 2009:
Eh oui… à l’ère charnière entre le marketing traditionnel et le « e-marketing », Madame Bédard nous a clairement expliqué que nous avons maintenant le choix entre s’asseoir confortablement et au chaud dans le connu de notre calèche tirée par 2 chevaux ou oser s’atteler sans tarder aux nouvelles technologies pour prendre notre place dans l’espace virtuel… Elle nous a vulgarisé les valeurs « féminines » qui ont la cote. Extrait du texte de Thérèse Châteauneuf membre du RFAQ voir le texte intégral.
Ce soir là, nous avons aussi eu droit à un choc des genres avec les leçons de réseautage « moderne » par certains spécimens de la gente masculine obsédée par la quête de nouvelles cartes d’affaires dans le but avoué de nous inviter sur LinkedIn. Il y en a même un qui faisait carrément la vente de « LinkedIn » à un point où un invité m’a demandé si ce dernier travaillait pour la compagnie LinkedIn. Malgré le fait que certains contacts étaient très intéressants et pertinents, je dois admettre que ce collecteur de cartes d’affaires ne m’a pas laissé une bonne impression et je ne pense pas que nous deviendrons « amis » dans la vraie vie. Mais il semble que pour lui c’est différent…
J’avais vu juste, aux premières heures le lendemain matin, voilà que je reçois son invitation à me joindre à son réseau LinkedIn. Il a plus de 500 contacts et le compte visible s’arrête là. Je ne sais pas si nous gagnons un prix après un certain nombre de contacts, mais je ne comprends pas cette obsession de vouloir à tout prix ajouter des « amis » dans son réseau que l’on ne connaît pas et que nous n’avons pas envie de référer de toute façon. Comment référer quelqu’un quasi totalement inconnu? Demander à nos amis en commun? Bonne idée, mais qui me dit que ces personnes n’ont pas été recrutées selon le même scénario d’acquisition agressif que moi?
Lorsque nous développons nos habiletés relationnelles, on sait faire la différence entre un opportuniste superficiel et une tentative de vraie relation. Ce soir là, j’ai fait de vraies belles rencontres particulièrement avec toutes ces femmes d’affaires qui avaient besoin d’entendre que leurs qualités relationnelles seront enfin récompensées dans ce « Future » si elles apprennent à faire un usage des technologies et de leurs qualités intrinsèquement féminines. Pour faire du réseautage durable, il faut faire l’effort d’abord de créer la relation et ensuite de l’entretenir avec les bons outils de réseaux sociaux.
Peu après que j’aie accepté l’invitation du collectionneur de cartes (j’ignore pourquoi encore!?), il me retourne un courriel en me disant : « je ne peux accéder à vos relations, alors que vous pouvez accéder aux miennes, pourriez-vous me donner la réciproque?». Çà faisait au moins 3 mois que j’avais changé mon accessibilité à mes contacts et il est le premier à le remarquer. On comprend mieux ce qu’il fait de ses journées. En tout cas, je suis vraiment convaincue que le Future s’écrit avec un « e » et un grand « F » pour « Femme » comme dans la version féminine de « Homme » avec un grand « H ». Jamais une femme ne m’a servi cette technique maladroite de réseautage depuis que je me suis inscrite dans LinkedIn le 9 mai 2006. Protégez vos réseaux afin de préserver votre crédibilité, c’est votre actif le plus précieux!
Faites du bon réseautage messieurs et mesdames, le vrai! Et merci pour les 10 000 chandelles!
Présidente et chef de l’expérience-client
Bonjour Sylvie,
Entièrement d’accord avec toi, il faut vraiment utiliser les nouvelles technologies et ne pas se laisser haper par certaines pratiques qui ne sont en accord avec nos valeurs. Plus nous le ferons et plus les outils techno seront à notre service et moins ils nous feront peurs. Merci de faire des conférences dans ce sens, les femmes en ont beaucoup besoin.
Bonne journée!
Sylvie Bélanger
Montréal